LES AUTEURS INVITES - 2026
Francis APFFEL (France)
Francis Apffel a commencé son parcours photographique il y a cinq ans, suite à son départ en retraite, avec une attirance particulière pour le noir et blanc, sans exclure la couleur.
La photographie lui permet d'éveiller sa curiosité avec un autre regard, de capter des instants de vie, des instants vécus, de fixer des moments éphémères à travers l'objectif.
Lorsqu’il photographie, c'est que quelque chose attire son attention, parfois un détail, un mouvement, une sensation, une émotion.
L'œil s'arrête, le regard se pose un bref instant, et il capture le monde d'une autre manière.
Le noir et blanc lui permet de souligner les formes, les lignes, les textures, les contrastes, laissant une place aux détails, au jeu de l'ombre et de la lumière.
Une quête d'émotions, offrant à chaque spectateur la liberté d'interprétation pour avoir son propre ressenti.
LE CLAQUE EN SCENE
Plongez dans une rêverie poétique où le chapeau claque devient le gardien de notre imaginaire.
Cette série photographique capture des instants suspendus, où chaque image raconte une histoire intemporelle, invitant le spectateur à voyager dans un univers onirique et envoûtant.
Laissez-vous emporter par la magie de ces clichés, où le réel et l’irréel se confondent pour éveiller vos sens et nourrir votre âme de douceur et de mystère
Pierre-Olivier BEAULIEU (France)
Pierre-Olivier Beaulieu a 58 ans, il réside depuis plus de 30 ans dans la banlieue lyonnaise.
Il découvre la photographie lors des meetings aériens de l’armée de l’air où il a le privilège d’être au plus près des avions et des pilotes. Six ans plus tard, il se tourne et se passionne pour le portrait en studio.
Ce domaine va le conduire à développer toute une créativité artistique. En effet, il a réalisé des photomontages de portraits dans des mondes fantastiques et il a étudié les exigences inhérentes de la photo de studio pendant 14 ans.
En 2019, son regard se tourne vers l’art culinaire et il s’oriente alors en tant que photographe créateur dans ce domaine. Il désire effectuer des recherches de compositions graphiques, artistiques, modernes et contemporaines. Son travail sur l’art culinaire porte sur la mise en valeur d’un élément alimentaire minimaliste, dans un écrin composé de différentes textures très souvent de couleurs uniformes.
Sa volonté est de réaliser une photo comme un tableau, comme une peinture avec des éléments alimentaires aux formes harmonieuses et équilibrées.
Il effectue ses recherches de composition et d’imbrication, de positionnement des formes par des dessins. Ensuite, il décide de l’harmonie générale de son tableau puis des aliments qu’il mettra en place.
A travers ses nombreuses séries, il désire aussi renforcer son identité visuelle par un style de prise de vue, un format de présentation et le minimalisme des éléments qui seront disposés.
Cet univers lui offre encore de vastes possibilités créatives. Ce concept de création de tableaux lui plaît et le motive à poursuivre dans ce domaine où l’imbrication d’assiettes, de couverts et d’aliments se transforme en « œuvre d’art ».
Pierre-Olivier Beaulieu a présenté ses œuvres dans plus de 35 expositions, ces dernières années, dans différents départements en France. Il a plaisir à partager ses connaissances et à présenter son travail dans différents Clubs Photos. Il s’implique également au sein de la Fédération Photographique de France où il exerce ponctuellement la fonction de juge.
FRAGMENTS GOURMANDS
Après la réalisation de séries totalement noires ou entièrement blanches ; la nouvelle série « Fragments Gourmands » est constituée d’éléments alimentaires minimalistes dans des contenants blancs et noirs dont la séparation est faite par des formes géométriques.
Des touches végétales et florales viennent ajouter couleurs, émotions et surprises dans ces compositions.
Fragmenter les assiettes ou la photo par des formes géométriques m’a permis de prolonger celles-ci dans le passe partout afin de renforcer la symbiose des œuvres créées.
Karine CHAVAS (France)
Formation en arts plastiques et appliqués, petit quart de tour du monde, onze années de photogravure textile - avec dessin manuel de précision et infographie - cirque à puce (qui n’a pas fait cela avant 50 ans a loupé sa vie selon elle) puis son travail d’infographiste : couvertures de livres, jaquettes de CD, clips en stop motion, carterie, retouches...
Karine a débuté les expos avec de la peinture à l’huile, plus difficile mais bien plus beau que la peinture à l’eau comme on dit, une technique qui ne souffre en effet aucune imperfection. Elle a d’ailleurs un adage qui dit : Caravage sinon rien ! Et si elle a tenté de réaliser quelques copies de ce maitre absolu, elle a préféré ensuite se tourner vers la photographie, tout en gardant au fond d’elle ce goût pour le clair-obscur.
Aussi, plutôt que photographe, Karine préfère l’idée de faiseuse d’images, utilisant des procédés de post-traitement qui permettent d’interroger notre perception de l’image et de la réalité. L'idée de l'entre-deux lui plait, et le mélange des genres (photos, dessin, gravure, peinture...) a fait d’elle une "photographiste" particulièrement proche du mouvement néo-pictorialiste, transformant volontairement l’image afin de la sortir de la simple documentation de la réalité et/ou du sujet photographié. Cette démarche lui permet d’aller plus loin, tout autant dans le traitement esthétique, que dans la lecture plus ouverte de l’image.
Par ailleurs, Karine travaille aujourd’hui en tant que bénévole pour l’association Souvenange qui accompagne par la photo et la retouche les familles qui traversent le deuil périnatal. Comme une seconde manière de boucler la boucle avec les débuts historiques de la photographie (le pictorialisme, apparu au 19è siècle, en étant la première), puisque cette dernière, c’est peu connu, était grandement utilisée pour les images post-mortem. N’y voyez rien de macabre d’ailleurs, la devise de Souvenange étant : « Nous ne photographions pas la mort, nous immortalisons l’amour ».
Que ce soit pour cette association ou pour son travail plus créatif, cette artiste pense que la photographie reste un excellent outil pour apprendre à percevoir justement une forme de beauté et de sérénité au-delà des premières apparences.
Et à la question qu’on lui pose parfois sur son site où profusion d’images il y a : " mais pourquoi diantre autant d'images ? " elle vous répondra par une réplique du film American Beauty : " Et parfois je me dis qu'il y a tellement de beauté dans ce monde que c'en est insoutenable et mon cœur est sur le point de s'abandonner. "NUDUM CORPUS
12 images numériques, tirages 40x60cm dans cadres légers 50x70cm sur papier d’art texturé. Crochet à l’arrière du cadre. J’emmènerais les œuvres pour l’accrochage, à étudier pour le décrochage (j’habite Aix en Provence, à voir si covoiturage possible pour décrocher en présentiel, ou en laissant grand carton et renvoie par la poste...)
Luc GEORGES (France)
Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon
Dirigeant d’agence de publicité et conseil en communication
Enseignant en graphisme et communication à la HEAR à Mulhouse (Haute École des Arts de Rhin)
Une vie professionnelle passée dans la communication, l’image, le graphisme, après une formation reçue dans une école d’Art, l’auteur a forcément une influence sur la perception de la photographie.
A l’heure des sites de liens sociaux et des smartphones, il se pose la question du statut d’une image photographique aujourd’hui.
Est-elle objective ? Le message photographique est-il un message codé ?
Poser la question, c’est déjà y répondre.
Entre l’émetteur et le récepteur, il y a un filtre. Le photographe filtre ses images pour les restituer à son public. En ce qui le concerne, son filtre est fait de sa culture, de son passé, de ses certitudes, de ses doutes, de ses engagements, et de ses convictions.
Ses images en sont le reflet.
Aujourd’hui, il questionne principalement la société et son cadre de vie.
TITRE DE LA SERIE
Nous ne les voyons pas et pourtant ils sont dans une gare de la vallée de la Roya, dans un squat de Calais, sur les bords du lac de Trasimeno en Italie, à Killis sur la frontière turque, à Belgrade en Serbie, dans la poudrière de Moria sur l’île grecque de Lesbos
Ces « invisibles » nous regardent et nous disent toute leur détermination à vouloir rester debout malgré les traumas endurés sur les voies de l’exil.
Leurs regards sont aussi accusateurs : plus encore à travers l’objectif, ils me disent que rien ne justifie le sort que notre indifférence leur inflige.
Charlène PLANCHE (France)
Charlène Planche est photographe surréaliste. Née en 1994, elle a grandi à Clermont-Ferrand, en France, et réside aujourd'hui à Lyon. Son regard s’oriente vers des créations mêlant portrait et mise en scène, cherchant à voir jusqu’où transformer la réalité tout en restant au service de la narration et des émotions qu’elle cherche à provoquer. Par une composition soigneusement orchestrée créée à partir de plusieurs photographies, de la retouche et mélangées numériquement sans que rien ne paraisse, Charlène tisse un univers onirique révélant les mystères enfouis de l’âme humaine où la notion d’intérieur et d’extérieur s’efface pour ne plus savoir si l’on se situe dans un rêve ou dans la réalité.
Aujourd’hui, elle travaille comme photographe à part entière sur des projets personnels et des commandes. Elle fait aussi des projets insolites comme des installations scénographiques de grande envergure, la dernière en date pour le festival Airt de Famille Acte 3 à la Galerie des Terreaux de Lyon. Elle aime les défis et joue à travers ses photos surréalistes avec la perception du spectateur et de ce qu’il pense être la réalité.
HERITAGES
Le projet que je souhaite
présenter s’intitule « Héritages ». Mon travail s’articule autour de l'idée de
réappropriation visuelle et historique. C’est une réflexion sur la place des
femmes dans l’histoire et la société. En réinterprétant les codes esthétiques
des peintures du XVIIe siècle, je cherche à subvertir les représentations
classiques pour ouvrir de nouvelles perspectives sur la féminité, à réinventer
les codes de la représentation féminine et du passé pour interroger le regard
porté sur les femmes et pour en proposer une vision moderne et engagée.
À travers un travail minutieux de mise en scène et de retouches, ces photographies interrogent les normes de la féminité, la mémoire et l'invisibilisation des femmes dans l'histoire.
À travers un travail minutieux de mise en scène et de retouches, ces photographies interrogent les normes de la féminité, la mémoire et l'invisibilisation des femmes dans l'histoire.
Ludmila SHUMILOVA (France)
Née à Bucarest, en Roumanie en 1959, Ludmila
Shumilova a reçu depuis une jeune âge une solide formation en musique et en
arts visuels, tant dans des écoles d'art publiques que par des cours
particuliers. Après la fin de ses études universitaires, sa carrière en tant
que gérante de sa propre entreprise d'architecture d'intérieur l'a amenée à
voyager dans tout le monde et à travailler à Bucarest, à Londres et dans le
nord de l'Italie. Parallèlement à ses projets professionnels elle apprend la
photographie numérique et développe une passion pour celle-ci.
En 2013, elle s'installe dans le Finistère, en
Bretagne, avec l'intention de se consacrer pleinement à la photographie.
Autodidacte, elle se forme à la retouche créative de photographies numériques et
à la composition de collages complexes à partir de centaines de photos du monde
végétal inspirées de la riche flore du Finistère.
Elle a suivi plusieurs cours en ligne afin de
maîtriser les outils de retouche photo numérique créative et a développé son
propre style au fil des ans. Parallèlement, elle a réalisé avec succès des
projets de conception de couvertures de livres dans le monde entier et elle a
également vendu des centaines d'images destinées à être utilisées pour des
couvertures de livres grâce à sa collaboration avec le célèbre agent
international Arcangel Images avec qui elle travaille encore.
Ses relations avec le monde de l'art dans l'espace
virtuel de l'internet ont été fructueuses, notamment à l'international, grâce à
sa présence en ligne : son site web, les réseaux sociaux et sa participation à
divers appels à projets et concours de photographie d'art. En 2016, la société américaine
ICART (International Corporate Art Agent) a acquis huit de ses compositions
florales pour les exposer en permanence dans le hall principal du navire de
croisière Symphony of the Seas. Elle est également devenue photographe primée
pour la galerie photo en ligne 1x.com, où elle possède un portfolio de plus
d'une centaine d'œuvres. Ses œuvres ont également été présentées sous forme de
tirages grand format pour des architectes d'intérieur en Europe et aux
États-Unis, ainsi que pour le studio du populaire show televisés americain
Jennifer Hudson show.
Nouvellement arrivée dans le milieu artistique breton
et ayant du mal à y nouer des relations, Ludmila Shumilova a mené une vie
retirée et n'a exposé ses œuvres que dans des expositions locales, préférant
consacrer toute son énergie au processus créatif.
FLORALIS
Les fleurs, les plantes, les arbres - ils renferment
tout le mystère des cycles de vie, de la beauté et de la décomposition, de la
lumière et de l'obscurité. Ils parlent d'interconnexion et de séparation, de
frontières et d'espaces infinis, de naissance et de retour au silence. Si nous
prenons vraiment le temps de regarder une fleur ou le feuillage d'un arbre, nous
voyons les mêmes lignes, formes, motifs qui appartiennent aux paysages naturels
de la terre. Le monde des fleurs reflète également les paysages de notre esprit
; il semble incarner nos émotions complexes, nos processus de pensée, nos
rêves, nos souvenirs sous la forme de formes organiques abstraites. « Lorsque
vous prenez une fleur dans votre main et que vous la regardez vraiment, c'est
votre monde pour le moment », a déclaré Georgia O'Keeffe. J'ai trouvé une grande
source d'inspiration dans sa représentation des fleurs. J'ai pris des photos toute
ma vie, mais c'est la découverte de la photographie numérique qui m'a permis de
conceptualiser la beauté des fleurs et des feuilles, et qui m'a encouragée à
révéler leur essence dans des compositions et des gros plans de fleurs presque
abstraits. Je me concentre sur l'interaction entre les plantes en tant
qu'organismes complexes et l'esprit humain, sur la manière dont leur présence
et leur observation façonnent notre perception du monde et de nous-mêmes.
J'essaie de comprendre comment les fleurs se reflètent dans notre imagination
et sont projetées en retour sous forme de représentation artistique. Leurs
formes, motifs, couleurs, textures sont étroitement liés à leur propre rythme
circadien, à leur mouvement, à leur cycle de vie, mais ils peuvent aussi être
des éléments de la vie quotidienne. La série de photos présentée est un aperçu
de mes différentes approches visuels de ces idées: macro-photographie,
hyper-collage, synthèse abstraite.
Philippe SIMON (France)
Philippe SIMON est un photographe autodidacte
aujourd’hui retraité. Il débute dans la photographie en 2011 après avoir
travaillé le dessin au crayon, puis la peinture, ces deux disciplines lui
permettent de mettre en oeuvre sa propre vision du réel, en le transformant et
le ramenant dans son univers. Curieux de nature, Il découvre la photographie
qui va lui ouvrir de nouveaux horizons. Son parcours professionnel en
architecture intérieure lui ouvre les portes des plus belles maisons
contemporaines de la région et d’ailleurs. Il rencontre par ce biais bon nombre
d’architectes reconnus qui lui font découvrir leur métier. Il se passionne
d’architecture contemporaine, et très vite il en photographie les détails, uniquement
en noir et blanc et au format carré, ceci pour mettre en valeur l’essentiel, à
savoir la LIGNE et le graphisme. Il est à la recherche du « simplement beau » Sa
démarche est simple, elle consiste à transformer le détail architectural en un
objet esthétique qui peut faire réagir, ressentie une émotion, mais surtout
vous emporter ailleurs. Depuis 2020 il s’intéresse à la création d’images et il
découvre les infinies possibilités que lui offrent les logiciels de
transformation et retouches d’image. Ses photographies dénuées de vie,
consacrées uniquement à la ligne jusqu’à la, accueillent maintenant de
l’Humain. De photographe il devient créateur d’images numériques ou encore raconteur
d’histoires mêlant dans ses images, de l’humour, du questionnement, de
l’émotion, etc… Il nous invite à un voyage ou l’image n’existe plus que par
votre propre regard.
ARCHI - ONIRIQUE
Archi Onirique est une série d’images issues de
mon imagination ou j’avance tel un funambule sur une ligne (toujours elle) qui
serai suspendue dans le vide en équilibre entre la réalité stricte de
l’architecture contemporaine et l’émotion ressentie qu’apporte l’humain. Cette
série est une invitation à traverser avec moi cette ligne invisible qui nous
sépare du monde réel d’un univers ou je n’existe plus en tant que photographe,
mais ou l’image n’existera plus que par votre propre regard.
Jérôme TUAILLON (France)
Photographe artistique installé en
Alsace, Jérôme vit à proximité de la Petite Camargue alsacienne, un espace
naturel préservé situé dans le Haut-Rhin, près de Saint-Louis. Depuis
l’enfance, il entretient un lien profond avec la nature, qu’il a explorée au
fil des années à travers des activités de plein air comme l’escalade,
l’alpinisme ou le ski de randonnée. Ces expériences en milieu naturel ont
façonné son regard et nourri sa sensibilité à la beauté brute du monde qui
l’entoure.
Sa passion pour la photographie
remonte à l’époque de l’argentique, où il capturait paysages, visages et scènes
de vie au gré de ses voyages. Il y a une dizaine d’années, il se tourne vers le
numérique et commence à photographier la faune locale, notamment les oiseaux et
mammifères de la Petite Camargue. Peu à peu, il oriente son travail vers la
macrophotographie, puis vers la proxy créative, une forme d’expression qui lui
permet de libérer son imagination et d’explorer la poésie du vivant à travers
les champignons, fleurs sauvages et jeux de lumière.
Ses images, entièrement réalisées à
la prise de vue sans retouche, brouillent volontairement les frontières entre
photographie et peinture. Pour lui, l’appareil photo devient un pinceau, la
lumière une matière, le flou un langage. Cette approche intuitive et poétique
invite le spectateur à ralentir, à contempler, à s’évader.
Souhaitant partager sa vision,
Jérôme expose régulièrement ses œuvres, anime des conférences et encadre des
stages en partenariat avec la Fédération Photographique de France (région
Alsace), où il transmet son approche sensible et artistique de la photographie.
Il est également l’auteur du livre Lumières éphémères, publié aux éditions Escourbiac, une ode visuelle à la nature au fil
des saisons — des perce-neige aux orchidées, jusqu’aux champignons d’automne. À
travers ses images, il cherche à révéler la douceur et la beauté du monde
végétal, offrant au regard un instant suspendu, propice à l’évasion et à
l’apaisement.
AU FIL DES SAISONS
Au fil des
saisons" est une série de 24 photographies réalisés sur une période de
quatre ans. Les photos que j’expose offre une promenade poétique à travers les
saisons, Elle retrace le cycle naturel des fleurs sauvages, depuis les premiers
perce-neiges jusqu'aux orchidées, pour se conclure avec les champignons
d'automne. La lumière délicate et changeante, y dévoile la magie d’un monde
discret. Chaque image, capture une atmosphère, une émotion. Mon appareil photo
devient un véritable pinceau, et mes images suscitent souvent l’interrogation :
s’agit-il d’une photographie ou d’une peinture ? Je recherche avec soin mes
compositions, je joue avec la lumière, et je m’efforce de capturer l’instant.
Quatre années ont été nécessaires pour composer ce voyage sensible et
contemplatif. L’ensemble de cette série a été réalisé uniquement à la prise de
vue, sans recours au post-traitement.